Cette semaine, nous sommes ravis de publier le dernier portfolio de Zoë Zimmerman, Covid-19, mettant en vedette des natures mortes en couleurs magnifiques et riches de l’un des maîtres contemporains de l’impression à l’albumine. Découvrez le travail ici!
Cette semaine à photo-eye, nous sommes ravis de présenter en avant-première un nouveau projet de l’artiste de la galerie Zoë Zimmerman intitulé Covid-19.
Bien Zoë Zimmerman surtout connue pour ses tirages d’albumine magistraux, son œuvre la plus récente se compose de natures mortes numériques riches et de mauvaise humeur qui continuent de mettre en valeur la sensibilité intemporelle et élégante de l’artiste.
Pour Covid-19, Zimmerman puise dans les influences compositionnelles de l’histoire de l’art. Le terme “Vanitas“ fait référence à un type particulier d’imagerie de nature morte qui n’est pas différent des styles mélodramatiques associés au genre ”Memento mori ». Cependant, au lieu de se concentrer uniquement sur la symbologie associée à la mort et au départ (à la celles attachées au Memento mori), les peintures de Vanitas sont également connues pour inclure des choses qui ont le potentiel de nous apporter un plaisir éphémère, notamment des objets concernant la nourriture, les fleurs et le sexe.
Ce genre résonne particulièrement pour les natures mortes qui traitent des sentiments et des impacts émotionnels de la pandémie de Covid-19. N’ayant nulle part où aller, l’artiste a commencé à réaliser ces images seule dans son studio du Nouveau-Mexique tous les jours, ruminant les choses qui l’entouraient et les sentiments avec lesquels elle était coincée.
La vision de Zimmerman sur le genre Vanitas nous apporte des photographies qui sont en quelque sorte clairsemées mais denses; peut-être est-ce l’intensité des fonds gris anthracite et noirs que l’artiste utilise stratégiquement comme moyen de tenir la série ensemble, ou peut-être est-ce la densité du sens de la sélection minutieuse du sujet par l’artiste qui porte la photographie.
Dans l’image ci-dessus, les pissenlits périmés sont présentés avec une précision de laboratoire. Ces fleurs, bien que bien au-delà de leur fleur d’or, sont pleines de souhaits et, par conséquent, de possibilités. Zoë Zimmerman utilise le poids culturel de cette fleur désireuse pour communiquer ce qui est devenu trop familier au cours de la pandémie précoce. L’image se lit comme une métaphore visuelle de la lutte constante pour équilibrer nos désirs avec notre réalité, ce qui semble particulièrement précaire lorsque la moitié du contenu de l’échelle pourrait s’envoler à n’importe quelle seconde.
Pour en savoir plus sur Zoë Zimmerman et son travail, explorez les liens ci-dessous!